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Marketing d'influence : comment mesurer le ROI de vos campagnes ?


Si vous menez des campagnes de marketing d’influence, vous avez sûrement envie de connaître le ROI (Return On Investment, soit le retour sur investissement) que génèrent vos efforts. Mais quels sont les indicateurs à définir ? Comment mesurer concrètement l’impact de votre marketing d’influence ?

La réponse dans cet article !

Qu’est-ce que le marketing d’influence ?

Pour les non-initiés, le marketing d’influence est une méthode de publicité ciblée qui consiste à développer des relations privilégiées avec des influenceurs, et donc avec leur public. Le marketing d’influence peut aller de l’envoi de produits gratuits à des créateurs de contenu, dans l’espoir qu’ils les présentent, à des accords plus formels, dans lesquels les influenceurs seront payés à la publication.

Le marketing d’influence n’est pas à confondre avec le parrainage de célébrités, où une personnalité est engagée contractuellement pour représenter une marque dans des campagnes. Avec le marketing d’influence, les influenceurs opèrent généralement de manière indépendante et créent leur propre contenu, sur la base des spécifications publicitaires d’une marque. Le résultat est un modèle publicitaire authentique qui vous met en relation avec les consommateurs de manière plus naturelle.

ROI marketing d'influence

Déterminez votre objectif final

Avant de lancer une campagne d’influenceurs, vous devez déterminer le résultat que vous souhaitez obtenir. La définition d’un objectif final vous permet de déterminer la manière dont vous allez le mesurer.

Voici les objectifs les plus courants et les indicateurs nécessaires pour les mesurer :

1. Augmenter la visibilité de la marque

Vous voulez accroître votre visibilité ? Il existe deux façons de mesurer la notoriété de la marque après une campagne d’influence :

  • Comptabilisez le nombre de contenus produits sur votre marque durant la campagne.
  • Additionnez le nombre de vues (impressions) de chaque contenu.

2. Générer des prospects

Votre but est d’acquérir des leads ? Comptez le nombre d’inscriptions à votre offre ou de demandes de devis reçus durant la campagne. Vous connaîtrez le nombre de prospects acquis grâce à votre marketing d’influence.

3. Obtenir des ventes directes

Les codes de réduction peuvent vous aider à suivre les ventes de votre campagne. Pour mieux connaître les résultats de chaque influenceur, pensez à leur dédier un code unique.

Code promo influenceur

4. Passer à une notoriété supérieure

Cet objectif fait franchir une étape supplémentaire à la notoriété de votre marque et fait référence à une augmentation mesurable de votre présence sur les réseaux sociaux ou sur votre site web.

Les métriques à connaître comprennent :

  • Le volume de votre communauté sur les réseaux sociaux ;
  • Le taux d’engagement ;
  • Le volume de trafic de votre site internet.

À lire aussi : E-commerce : 6 stratégies pour maximiser votre ROI marketing

Mettez en place les éléments de mesure

Une fois que vous avez identifié votre objectif final, assurez-vous d’avoir les éléments de mesure en place lors de votre campagne. C’est réellement votre objectif qui déterminera les indicateurs clés de performance (KPI) que vous devrez mesurer pour vous assurer du succès de votre campagne.

Par exemple, si votre objectif est de renforcer la notoriété de votre marque vous partirez à la recherche d’indicateurs tels que le nombre d’impressions sur une publication alors que si vous cherchez à obtenir plus de ventes directes, votre indicateur pourra être le suivi de vos ventes.

C’est la raison pour laquelle votre objectif est primordial dans la mesure du ROI de votre marketing d’influence, et ce, pour de multiples raisons. Voici lesquelles !

Pour la vente directe

Si vous vendez des produits en ligne et que vous voulez mesurer le ROI de votre marketing d’influence, donnez aux influenceurs un code unique à mettre à la disposition de leur communauté. Ce code leur donnera droit à un pourcentage de réduction sur leurs achats.

Pour plus d’efficacité, offrez au moins 15 à 20% de réduction.

L’influenceur doit savoir lui-même utiliser le produit ou le service en question. Faites-lui savoir que vous lui donnerez un code de réduction, avant le lancement de la campagne. Il pourra alors vous proposer un tarif approprié et écrire son message en conséquence.

Pour connaître les impressions et les vues

Pour avoir un maximum d’exposition, demandez aux influenceurs de partager leur avis sur votre produit sur leur blog (s’ils en ont un), ainsi que sur leurs réseaux sociaux.

Avis produit influenceur

Prévenez-les que vous souhaitez connaître, par la suite, le nombre de vues et le taux d’engagement sur leurs articles et/ou publications sur les réseaux sociaux.

Pour mesurer les conversions

Si vous essayez de générer des leads via votre campagne de marketing d’influence, assurez-vous d’avoir un contenu attractif à partager, ainsi qu’un formulaire pour récolter les leads.

De plus, soyez transparent avec les influenceurs qui collaborent avec vous : mettez-les au courant des objectifs de votre campagne. Ils peuvent habilement écrire un message qui oriente leur public pour vous aider à atteindre votre but.

ROI marketing d'influence

Faites le point sur vos dépenses

Dans ROI, il y a : « investissement ». L’idée est donc de savoir si votre investissement vous a été bénéfique. Vous devez avoir un budget à allouer à votre marketing d’influence et déterminer si les résultats obtenus sont à la hauteur de vos attentes.

Il n’existe pas de norme universelle ou de chiffre clé pour mesurer le retour sur investissement d’une campagne de marketing d’influence et déterminer s’il est bon ou mauvais. C’est à vous de juger et de définir, en le comparant à d’autres formes de marketing par exemple, s’il vous semble intéressant.

Mais il est parfois difficile de juger de manière extrêmement juste le marketing d’influence, car ce n’est pas parce qu’une campagne est officiellement “terminée” que le contenu cesse soudainement d’avoir un impact ou des impressions.

Le contenu en marketing d’influence peut continuer de vivre longtemps après une campagne.
 

Conclusion

Pour que votre stratégie marketing d’influence fonctionne, vous devez être franc avec vos partenaires et vous assurer qu’ils comprennent vos objectifs. Non seulement ils auront confiance en vous, mais ils vous aideront aussi dans votre démarche.

Vous avez désormais toutes les métriques nécessaires pour mesurer le ROI de votre campagne, connaître les collaborations les plus fructueuses et accroître vos résultats lors de votre prochaine opération. Si vous avez besoin d’être accompagné dans votre démarche, trouvez le bon freelance sur Codeur.com !

Lire aussi : Réseaux sociaux : 8 outils pour trouver des influenceurs



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Comment créer une intro YouTube facilement ?


Selon YouTube, vous ne disposez que de 15 secondes pour accrocher l’attention des spectateurs. C’est peu… D’où l’intérêt de créer le déclic dès le début de votre vidéo, grâce à une introduction captivante !

Comment élaborer une intro YouTube suffisamment attrayante pour conserver les internautes le plus longtemps possible ? Voici 15 conseils qui vous seront utiles !
 

1. Identifier l’objectif de votre vidéo

La première étape consiste à analyser le contenu de vos vidéos. Votre introduction doit l’annoncer, le vendre. Elle doit également mener à l’objectif final de votre vidéo ! Qu’avez-vous en tête en la publiant sur YouTube ? Vous voulez vendre un produit, gérer votre image d’expert, augmenter la satisfaction des clients, générer des leads… ?

Votre intro YouTube doit directement s’adresser à l’audience cible et faire naître un sentiment positif chez elle, comme la sensation qu’elle va apprendre quelque chose, être étonnée, profiter d’une information qui va changer son quotidien, etc.

Définir l’objectif permet également d’entrer dans le vif du sujet avec une phrase percutante ou un chiffre clé.
 

2. S’inspirer de la concurrence

Vous manquez d’inspiration pour créer une intro YouTube ? Effectuez une petite recherche sur la concurrence ou auprès d’entreprises similaires. Regardez les vidéos qui apparaissent en tête des résultats et qui ont récolté de nombreuses interactions (vues, commentaires, votes positifs…). Visionnez leurs vidéos pour découvrir des idées d’accroche qui fonctionnent auprès de votre audience.
 

3. Choisir le bon style d’intro YouTube

Votre intro YouTube doit parler à vos potentiels clients. Vous devez choisir un style qui leur correspond !

Par exemple, les vlogueurs ont tendance à se mettre en scène en gros plan, avec des effets parfois amusants sur leurs vidéos. Ce qui raccourcit la distance entre eux et les spectateurs, tout en renforçant le lien avec leur public. Une technique qui fonctionne parfaitement si vous êtes freelance.

Si vous êtes une PME à taille humaine, démarrer avec une personne qui semble proche de son audience est aussi une bonne pratique. On peut prendre l’exemple de Théophile Eliet, formateur et investisseur, qui s’adresse toujours en face à face aux spectateurs, pour donner l’impression d’être proche d’eux :

À l’inverse, les grands groupes montrent leur force en mettant l’accent sur leurs infrastructures. L’objectif n’est pas de se montrer proche de leur audience, mais de prouver qu’ils disposent de moyens importants pour satisfaire leurs clients.

L’entreprise Engie utilise souvent des plans de ses sites, de ses constructions et de ses locaux dans l’introduction de ses vidéos :

https://www.youtube.com/watch?v=cBqTh2Jh29w&t=11s

4. Inclure des éléments de marque

La cohérence est la clé pour créer des intros efficaces sur YouTube. Il est important que les spectateurs reconnaissent immédiatement votre marque lorsque votre vidéo se lance. Pour cela, incluez des éléments comme votre slogan, votre logo et les couleurs de votre charte graphique, comme le fait Fitness Park :

Cette stratégie rassure les internautes qui vous connaissent et qui ont confiance dans vos contenus. Ils sont plus enclins à regarder l’ensemble de votre vidéo. Quant aux personnes qui vous connaissent peu, au fur et à mesure, elles associeront vos (super !) vidéos à votre image de marque, ce qui améliore votre notoriété.
 

5. Trouver une phrase d’accroche

Les phrases d’accroche captent l’attention du spectateur et deviennent, avec le temps, l’image de marque de vos vidéos. Elles doivent susciter de l’émotion et créer une atmosphère générale.

On peut citer l’exemple de Roxane qui, sur sa chaîne YouTube, démarre la plupart de ses vidéos en disant « Bonjour mes gourmandises, j’espère que vous allez bien, moi ça va giga super bien je suis au taquet ! ». Une phrase d’accroche originale, qui met immédiatement de bonne humeur et captive l’audience :

6. Poser une question

Lorsqu’une introduction comporte une question ouverte, elle incite le spectateur à réfléchir au contenu. S’il est intéressé par la réponse, il reste jusqu’à la fin de la vidéo. D’autant plus si la question est liée à un de ses points de douleur !

Cependant, vous devez bien choisir votre formulation. Par exemple, une interrogation trop évidente sera perçue comme une insulte à l’intelligence de votre public. De même, une question trop compliquée laissera le public perplexe et désintéressé.

Par exemple, La Psy Qui Parle démarre souvent ses vidéos par une question, pour interpeller ses abonnés :

7. Ajouter des éléments d’animation

Amusantes et dynamiques, les animations interpellent le spectateur instantanément. Elles peuvent être liées à votre marque, au présentateur ou au sujet abordé dans la vidéo.

Vous avez le choix entre :

Les titres en format carte

Ces introductions sont idéales pour proposer un tutoriel ou une liste d’astuces. En un coup d’œil, le spectateur comprend le sujet de votre vidéo. Ce type d’intro YouTube est généralement statique et contient de la musique pour maintenir l’intérêt, comme dans cette vidéo publiée par Cisco :

Les intros écrites

Les intros typographiques sont faciles à créer. Elles sont courtes, concises et visuellement attrayantes. Pourquoi ne pas les épicer un peu en présentant des extraits de la vidéo avec une superposition de texte subtilement animée ? C’est l’effet qu’utilise la blogueuse Léna Situations dans cette vidéo :

Le montage de courts clips

Si vous diffusez une série de contenus sur un sujet, pourquoi ne pas faire un montage avec des vidéos, des graphiques, des titres… Plus dynamique, votre vidéo capte l’attention et incite le spectateur à poursuivre son visionnage.

Cette technique est parfois utilisée par la Société Générale dans ses vidéos :

8. Ajouter un appel à l’action

Vous voulez que vos spectateurs continuent à regarder votre vidéo ? Intimez-leur – subtilement – de rester jusqu’au bout, grâce à :

  • Une promesse ou une garantie : “À la fin de cette vidéo, vous saurez comment…” ;
  • Un sentiment d’intrigue : “Continuez à regarder pour découvrir ce qui s’est passé quand j’ai…” ;
  • Un aperçu de la situation : “Voici ce que vous allez voir dans quelques minutes.”.

9. Penser à la musique

La musique est un élément important d’une intro YouTube réussie. Elle pose une ambiance et une certaine énergie. Ce qui peut motiver l’engagement des internautes.

Cependant, pour que cette stratégie fonctionne, la musique à utiliser dans l’intro doit :

  • Refléter votre marque ;
  • Ne pas contenir de mots offensants ;
  • Être un court extrait (ou même un effet sonore) ;
  • Être libre de droits ;
  • Avoir un volume modéré, afin que le spectateur ne se sente pas « agressé ».

10. Rester court

Une intro YouTube doit susciter de l’intérêt et de l’intrigue. C’est pourquoi elle doit rester courte : entre 5 secondes et 10 secondes maximum. Après cette durée, l’attention des spectateurs décline et ils risquent d’arrêter la vidéo avant qu’elle n’aborde le sujet principal.
 

11. Introduire du fun !

Le fun captive toujours l’attention des spectateurs ! Ces derniers pensent qu’ils vont apprendre des choses en s’amusant, ce qui va leur donner envie de rester sur votre vidéo.

Vous devez donc faire preuve de créativité :

  • Organisez les éléments visuels d’une manière amusante, avec une typographie colorée ou des stickers ;
  • Utilisez des couleurs vives qui captent immédiatement le regard ;
  • Introduisez une voix off ou un effet sonore amusant ;
  • Évitez les termes techniques ou peu communs ;
  • Mettez en scène une situation drôle du quotidien, que tout le monde à déjà vécu, comme dans cette vidéo où Sananas demande à ce qu’on lui enlève le paquet de M&M’s pour ne pas tout manger (qui ne l’a jamais vécu ?!) :

Avec une telle introduction, les spectateurs vont rester sur votre vidéo, mais aussi s’en souvenir !
 

12. Varier votre intro YouTube

Lorsque vous utilisez la même intro dans chaque vidéo YouTube, vous établissez votre personnalité et renforcez votre marque. Les spectateurs se souviendront mieux de vous.

Mais vous n’êtes pas obligé d’utiliser exactement le même clip à chaque fois. Un seul élément répétitif suffira ! Il peut s’agir de la bande-son ou simplement d’un style. Par exemple, vous pouvez garder vos couleurs et le logo dans toutes les intros vidéos.
 

13. Ne pas commencer avec l’intro

Oui, ce conseil peut vous paraître contradictoire avec les conseils précédents ! Cependant, l’intro ne doit pas nécessairement se trouver au tout début de la vidéo. Par exemple, vous pouvez démarrer avec un bref aperçu des moments les plus intrigants de la vidéo pour attirer l’attention des spectateurs, avant de passer à l’intro, comme le fait Natoo :

C’est une excellente technique pour augmenter la durée de visionnage de vos vidéos.

Vous pouvez aussi créer un “vide de curiosité” avec une scène loufoque, ou un gros plan sur un objet, qui va immédiatement intriguer le spectateur. Captivé par cette scène curieuse, il restera pour l’introduction… et le reste de la vidéo !
 

14. Faciliter la transition avec la vidéo

Attention à ne pas couper brusquement entre l’introduction et le cœur de la vidéo. L’attention du spectateur risquerait de tomber. À l’inverse, une transition fluide conserve l’internaute sur votre contenu.
 

15. Analyser vos statistiques

Pour savoir si votre public aime votre intro, vérifiez vos statistiques YouTube. Si le pourcentage de spectateurs qui sautent l’introduction, ou qui ferment les vidéos prématurément est élevé, vous devez modifier votre stratégie.

Faites des tests en changeant le format, la durée ou le style pour trouver ce qui captive votre audience.
 

Conclusion

Sur YouTube, l’objectif est de maintenir l’attention de vos spectateurs jusqu’à la fin de votre vidéo. Cela passe également par l’intro. Si elle est réussie, les utilisateurs resteront plus longtemps. Alors, il ne vous reste plus qu’à tester ces 15 conseils pour optimiser vos intros YouTube !

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Navigation à facettes : les bonnes pratiques pour le SEO


Vous vous en servez sans doute, parfois sans même vous en rendre compte ! Que ce soit sur des sites marchands ou des sites de restauration et d’hôtellerie, la navigation à facettes est devenue la norme, surtout pour les gros sites internet, dotés de très nombreuses pages.

Le terme peut faire peur mais ne désigne qu’un système qui facilite la vie de l’utilisateur, en l’aidant à affiner une recherche à l’aide d’une série de filtres lui permettant de trier le contenu. Si la navigation à facettes est très populaire auprès des utilisateurs comme de ceux qui la mettent en place, elle peut s’avérer piégeuse d’un point de vue référencement.

Voici tout ce qu’il faut savoir sur la navigation à facettes en quelques étapes :

Dans le détail, la navigation à facettes est un moyen de naviguer à l’intérieur d’un site internet permettant de trouver plus rapidement ce que l’on recherche, en s’aidant de plusieurs filtres basés sur les attributs des annonces.

Voici quelques exemples de sites sur lesquels vous rencontrez ce type de filtres :

Sur ces sites, la navigation à facettes fonctionne en filtrant les listes des pages de catégories par leurs attributs. Comme nous l’avons mentionné, les listes seront souvent :

  • Des caractéristiques de produits (taille, matière, couleur…) ;
  • Des types d’emplois ou de profils recherchés (développeur WordPress, graphiste…) ;
  • Des classes d’hôtel, des types de vols…

Une fois que les administrateurs du site ont déterminé les attributs qui leur semblent pertinents, le site affiche ces attributs à l’utilisateur sous forme de liste :

cdiscount

Lorsqu’un utilisateur sélectionne un ou plusieurs filtres, il va généralement se passer l’une de ces trois choses, en fonction du site sur lequel il se trouve :

  • La page se met à jour instantanément et reflète la sélection de l’utilisateur sans rechargement de page (grâce à JavaScript) ;
  • La page est rechargée et affiche le contenu correspondant à la sélection (sans JavaScript) ;
  • Rien ne se passe tant que l’utilisateur n’a pas validé son choix et cliqué sur le bouton « Appliquer ». Au clic, si le site utilise le Javascript, la page se met alors à jour toute seule (et dans le cas contraire, elle se recharge pour appliquer les filtres).

Si les deux premières options ont une UX similaire, celle-ci est souvent retenue en fonction de la probabilité que l’utilisateur utilise plus d’un filtre. Si l’on s’attend à ce que l’utilisateur applique plusieurs filtres, il est logique de ne pas les appliquer immédiatement et de ne mettre à jour les listes qu’une fois la série de filtres validée par un clic sur un bouton « appliquer ».

Que se passe-t-il alors ? À ce stade, l’URL peut :

  • Ne rien faire : Le contenu se met à jour sans que l’URL ne soit modifiée.
  • Se voir ajouter des paramètres, comme « ?colour=black&brand=apple ».
  • Identifier les facettes appliquées en ajoutant une #, par exemple #colour=black.
  • Devenir une nouvelle URL : par exemple sur Codeur.com, choisir la facette « assistance juridique » amène sur une nouvelle page, finissant par /assistance-juridique

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Par son amélioration de l’UX et l’importance que donne Google à cette dernière, la navigation à facettes fait partie des bonnes pratiques. Elle a de nombreux autres avantages en SEO, à condition qu’elle soit bien mise en œuvre : si vous ne réfléchissez pas avant de mettre en place une telle méthode, vous risquez aussi de nuire gravement à votre référencement.

En effet, la navigation à facettes, si elle est mal appliquée, comporte son lot de problèmes.

Duplicate Content

On parle de contenu dupliqué lorsque le même contenu ou un contenu similaire est accessible sur plusieurs URL. Les filtres sont réputés pour créer des URL avec du contenu dupliqué, les pages de filtrage étant des copies proches de la page originale, mais avec des listings différents. Le Duplicate Content pose des problèmes de cannibalisation des mots-clés.

Index bloat

Lorsque les moteurs de recherche indexent des pages de votre site qui n’ont aucune de valeur de recherche, on parle d’« index bloat ». On vient de voir que la navigation à facettes peut créer des millions d’URL indexables sans contenu unique, mais elle peut également créer des variantes de pages qui n’apportent aucune valeur dans l’index des moteurs de recherche.

Reprenons l’exemple de Cdiscount : est-ce qu’un utilisateur rechercherait directement dans Google un abri de jardin de plus de 16m², en aluminium, pour un prix situé entre 10 et 20€ ? Évidemment non. Mais si votre site fait référencer ce genre de pages, alors qu’elles ne répondent à aucune demande de recherche et qu’elles sont de faible qualité, votre référencement va subir un impact négatif.

Gaspillage de budget Crawl

Google ne consacre qu’une quantité limitée de ressources à l’exploration de votre site. C’est ce que l’on appelle le budget d’exploration.

Certaines implémentations de navigation à facettes créent un lien explorable pour chaque combinaison disponible. Sans reparler de « l’index bloat », cela signifie que vous générez potentiellement des millions d’URL à explorer par Google et que vous devez vous inquiéter d’optimiser votre budget Crawl.

Dilution du PageRank

Le PageRank est divisé par le nombre total de liens sur la page. Cela pose un problème inhérent à la navigation à facettes, car un grand nombre d’entre elles génère de nombreux liens internes : au lieu que le PageRank soit transmis aux pages importantes de produits (ou de catégories), il sera transmis aux liens trouvés dans vos filtres, ce qui ne contribuera pas à améliorer le trafic issu de la recherche organique.

Vous le voyez : de nombreux problèmes surgissent avec la navigation à facettes, qui pourtant en solutionne d’autres. Que vous ayez d’ores-et-déjà implémenté cette fonction sur votre site, ou que vous vous apprêtiez à le faire, il est primordial de réaliser un audit afin de déterminer quel type de navigation à facettes vous conviendra le mieux, à vous, à vos utilisateurs, et bien sûr, à Google.

Jusqu’à présent, on a surtout vu comment la navigation à facettes complique le référencement, voire lui est nuisible. Heureusement vous pouvez utiliser la navigation à facettes comme un moyen d’obtenir plus de trafic, si vous l’associez à une stratégie de mots-clés à longue traîne.

En effet, les URL « à facettes » sont le moyen idéal pour capter du trafic de longue traîne, puisque les facettes créent des versions plus précises de vos pages.

1. Identifiez des mots-clés et leurs variations pour la longue traîne

Inutile de vous réexpliquer comment trouver et utiliser des mots-clés de longue traîne : vous êtes de fidèles lecteurs et vous savez que le sujet a déjà été traité par le passé sur le blog de Codeur.com 🙂

2. Rendre ces pages indexables

Vous devez maintenant faire en sorte que ces pages puissent être explorées et indexées par Google. En fonction du type de navigation à facettes que vous avez retenu, vous pouvez le faire de différentes manières :

La navigation à facettes avec création de liens internes

Si vous avez mis en place une navigation à facettes qui crée des liens internes vers chaque facette (ce qui n’est pas la configuration idéale…), vous devez vous assurer que ces URLs sont conformes à la norme :

  • La balise canonical est auto-référentielle ;
  • La balise noindex est supprimée (le cas échéant) ;
  • Toute autre règle « disallow » dans le fichier robots.txt est supprimée (ou que vous avez ajouté une règle « allow ») ;
  • L’attribut « nofollow » sur les liens internes est supprimé (le cas échéant).

Ce que vous devez faire dépend de votre situation : il faut simplement que les moteurs de recherche puissent à la fois explorer et indexer ces pages.

La navigation à facettes AJAX

Si vous avez opté pour une navigation à facettes « AJAX », et donc sans liens internes spécifiques, vous devez créer une page de sous-catégorie, puisque la navigation à facettes ne génère pas de liens internes (et que vous ne pouvez donc pas l’utiliser pour créer ces pages à votre place).

La plupart des plateformes de commerce électronique prennent en charge la création de sous-catégories, mais idéalement, vous souhaitez disposer d’une fonctionnalité supplémentaire permettant de classer automatiquement les produits des sous-catégories sur une version filtrée de la catégorie parente, principalement pour éviter d’avoir à gérer chaque sous-catégorie manuellement. De cette façon, vous bénéficiez des avantages de la génération rapide de pages comme le fait la navigation à facettes tout en contournant les complications liées au référencement.

Par exemple, si vous souhaitez une sous-catégorie « abri de jardin aluminium 16 m² », l’idéal serait d’hériter des listes de produits « abris de jardin » et « aluminium » en n’affichant que les produits qui ont également l’attribut « 16 m² ».

Ici les principales complications concernent les configurations dans lesquelles vous choisissez une page à facettes qui n’est pas soumise aux contrôles d’indexation et d’exploration par défaut : techniquement, les pages « à facettes » sont dynamiques, et ne sont pas identiques à la création manuelle d’une sous-catégorie.

Une fonction personnalisée serait nécessaire pour garantir que les optimisations sur la page sont possibles avec les URL à facettes. Faites appel à un développeur si besoin !

3. Optimisez les URL pour la recherche

On termine par une évidence, mais les optimisations classiques de référencement restent primordiales, telles que créer des URL simples et lisibles, ou soigner les balises title, méta-descriptions et autres balises d’en-tête. Profitez-en pour rédiger un contenu unique et n’oubliez pas d’ajouter ces URL au sitemap XML.

Conclusion

Voici comment tirer parti de la navigation à facettes !

Vous voulez adopter ce système de navigation sur votre site ? Faites appel à un professionnel : il saura optimiser l’expérience de navigation de votre site web tout en prenant soin de votre SEO.

Décrivez vos besoins sur Codeur.com pour recevoir les devis gratuits de développeurs web freelances (ou utilisez notre navigation à facettes pour trouver votre freelance préféré 😉).



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